par Sébastien
Philip K. Dick : Le maître du haut château (présenté par Cyril)
Roman uchronie (genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’histoire à partir de la modification d’un événement du passé)
Paru en 1962
Et si les forces de l’Axe (Berlin – Tokyo) avaient gagné la 2ème guerre mondiale ? Les deux anciens alliés qui se sont partagé le monde se livrent maintenant à une lutte sournoise. Un auteur inconnu (le maître du haut château) vient troubler les esprits en rédigeant un livre au succès foudroyant, interdit en zone nazie, dans lequel il décrit un monde où allemands et japonais auraient été battus en 1945… On retrouve le thème des univers parallèles et des réalités miroirs présents dans plusieurs ouvrages de K. Dick.
C’est dans ce monde qu’évoluent les personnages, plus précisément dans la partie Ouest de l’Amérique du Nord.
Tagomi, un homme d’affaires japonais, collectionne les objets traditionnels américains : revolvers, montres, livres de l’ancien temps, le temps où les Etats Unis d’Amérique existaient.
Frank Frink, un artisan, crée une nouvelle gamme d’objets pour alimenter le marché des « objets américains ». Frank Frink est juif, et fait tout pour cacher son origine.
Dans cette Amérique japonaise, on cherche à connaître son avenir avec le Yi King, le livre sacré japonais.
Mais un livre écrit par un mystérieux auteur raconte une autre histoire. L’histoire du monde où les alliés ont gagné la guerre.
Friedrich Nietszche : L’Antéchrist 1896 (présenté par Hugo)
Essai philosophique paru en 1896
Livre composé comme de coutume d’aphorisme, il est un défouloir pour les néo-paiens ou une bonne remise en question pour les chrétiens mous du slip.
L’Antéchrist, c’est le singe du Christ, la parodie des valeurs chrétiennes ; celle de l’égalité devant Dieu à l’égalitarisme forcé, de la nature Universelle du message du Christ à l’universalisme droit de l’hommiste, de la recherche du Salut à l’idéologie du Progrès, de la Charité en sentimentalisme et niaiserie compassionnelle. La compassion des gauchistes : celle qui vous rassure quand il faut être punis, celle qui fait de vos faiblesses une “différence », de vos maladies « une originalité ». L’homosexualité est maintenant une culture comme une autre, comparable aux Papous de Nouvelle Guinée ou aux Kanaks parfois même aux bonobos, Dieu est mort, rien n’est vrai, tout est possible. En somme, l’Antéchrist fait la critique de toute ces « valeurs chrétiennes devenues folle » qui étouffent la naissance de ce Surhomme furieux, viril et éclatant.
Balzac : le père Goriot (présenté par Nicolas)
Roman paru en 1835
C’est l’histoire d’un homme qui perd sa femme et a pour ses deux filles d’un amour incomparable. Il leur donne toute sa fortune et fait des efforts incontestés pour elles, pourtant elles mènent toutes deux une vie où leur père est bien effacé. Mr Goriot vit à la pension Vauquer, une petite pension pour des gens modestes, tout le monde le surnomme le Père Goriot. Rastignac débarque dans cette pension car il veut faire la connaissance de Paris, la connaissance du monde. Grace à sa cousine, la vicomtesse de Bauséant, Rastignac entre dans la vie mondaine. Vautrin, un pensionnaire de la pension Vauquer bien étrange, corrompt Rastignac en lui donnant des conseils pour s’en sortir dans la société. Il lui conseille d’épouser une jeune fille Mademoiselle Taillefer, pour la dot. Mais Rastignac refuse et tombe amoureux d’une des deux filles du Père Goriot, Delphine de Nucigen. Il la séduit et le Père Goriot les loge dans un petit appartement où il pense pouvoir venir vivre avec eux. Malheureusement le Père Goriot se rend compte que ses filles ont une situation financière et sociale désastreuse, il en meurt !
Willian Scott Wilson : Le samouraï solitaire, la vie et l’œuvre du Muyamoto (présenté par Romain)
Roman biographique paru en 2006
À l’âge de treize ans, Miyamoto Musashi tuait son premier adversaire et entamait ce qui allait devenir une longue série de duels légendaires. À l’aube de ses trente ans, il avait pris part à plus de soixante affrontements en ne déplorant aucune défaite. Au cours des trente années suivantes, il n’enleva plus la vie à quiconque et se contentait désormais d’éprouver ses talents en contrariant les offensives répétées de ses adversaires jusqu’à ce qu’ils reconnaissent son incontestable supériorité. C’est à cette période que le maître de sabre commença à ouvrir des horizons et explora les voies du bouddhisme zen.
Musashi allait devenir une légende de son vivant et exposer sa philosophie ainsi que sa pénétration dans le domaine de la stratégie dans son célèbre traité Gorin-no-sho (Le Livre des cinq roues), œuvre qu’il rédigea au crépuscule de sa vie.
À partir d’authentiques sources japonaises, l’auteur, William Scott Wilson, brosse un portrait inoubliable de cet illustre personnage historique. Musashi, le samurai solitaire est la première biographie jamais publiée en français consacrée à ce maître de sabre du XVII siècle aux multiples facettes et à la personnalité complexe, et dont l’héritage éprouve le temps et l’espace.