En cette période chargée, je vous propose un résumé des cafés littéraire des mois de mars et avril 2019.
Autant vous dire, on prend le taureau par les cornes et on ne perd pas le nord. Le but, terrasser cette hydre à trois têtes, entendu comme la métaphore de ce système qui ne cesse de se réinventer pour combattre l’opinion.
Donc, on se détend, dans son canapé, un peu de musique de fond, une bonne bière, et on admire le paysage ! La littérature, c’est comme de l’impressionnisme, de multiples coups de crayons pour donner plus de détails à la réalité .
Médecin des morts : « récits de paléopathologie » – Philippe Charlier
Nous avons tendance, à juste titre, à comprendre l’histoire par les personnages qui l’anime, par leurs passions, les relations avec leurs contemporains et la philosophie qui les anime.
Ce livre s’attarde, par le biais de la paléopathologie, « étude médicale des vestiges humains » à comprendre ce qu’ils furent, d’un point de vue biologique en « utilisant tous les moyens médicaux à disposition(radiographie, génétique, analyse élémentaire, médecine légale) ».
L’auteur, par sa spécialité dresse le carnet de santé des populations, sous la Grèce/Rome Antique jusqu’a Louis XVII.
« Le peuple des morts, « Les Plus Nombreux » comme les appelaient les Grecs » se révèle au cours de 20 situations, dont la plupart vécues par l’auteur et nous livre ses secrets, nous instruit sur la vie quotidienne de feux nos semblables, résout des dilemmes sur les causes de leur mort, nous explique ce qu’est la cuisine des corps, les principes d’embaumement…
Dosant habilement, Histoire, explications scientifiques, avec des pointes d’ethnologie, d’archéologie, d’anthropologie, d’urbanisme, ce livre évite l’écueil d’être catalogué comme universitaire et rentre dans la catégorie vulgarisation d’une spécialité scientifique en ajoutant un foisonnement d’informations complémentaires qui permettent de bien saisir l’ensemble des données récoltées lors d’une intervention.
A la lecture, nous ne pouvons que mieux comprendre cette maxime Tibétaine : « La mort est la preuve de la vie ».
Renault de Billancourt – Saint-Loup
Cette biographie de Louis Renault n’est pas un livre politique, la vie de ce génie de la mécanique ne peut se résumer à cela.
Celui qui aura connut le Boulangisme, l’Action Française et l’engouement de la France pour la doctrine Maurassienne, la première et seconde guerre mondiale, l’occupation et le régime de Vichy, n’aura eu de cesse tout au long de sa vie de défendre son affaire, son œuvre, son empire, et de défendre son pays, ses intérêts à travers ses ambitions, celles d’un entrepreneur, d’un père envers ses ouvriers, qui ne peut se laisser abattre par les volontés de ses concurrents soient-ils français comme Citroën, dit Citron où étrangères.
Le défaut de ce livre aurait pu être celui de son auteur, partisan du national-socialisme mais il n’en est point. Ce livre est celui d’un fin connaisseur du domaine automobile et d’un grand sportif. Saint Loup remet les choses dans l’ordre et nous émeut. Passant donc en revue aux travers de 9 chapitres, la vie de Louis Renault, de sa jeunesse à sa mort, dédouanant Renault d’une quelconque volonté d’intelligence avec l’ennemi, celui qui prétendait « niquer les allemands », « a nié la guerre de tout son génie industriel, et la guerre, dans ses derniers soubresauts, va se venger de cet homme qui fut toute sa vie son ennemi ».
Véritable hommage au mécanicien, oeuvrant dans le petit atelier familial, pilote chevronné, grand industriel et visionnaire, ce livre nous plonge en plein dans l’empire Renault, au coeur de la vie d’un homme, dans un siècle marqué par deux guerres qui vit perdre un nombre incalculable de ses marquantes personnalités dont Louis Renault, qui n’eut droit à aucun procès et mourut des suites des blessures, des coups, reçus à l’infirmerie de la prison de Fresnes.
Le complot contre Dieu : Le mondialisme démasqué – Johan Livernette
Livre majeur de Johan Livernette, rédigé dans un esprit de synthèse et véritable ressource formatrice pour pouvoir mettre des mots sur le combat qui dure depuis plus de 2000 ans, à savoir le combat de Dieu contre Satan.
Fruit de 5 années de recherches et de trois années d’écriture, le livre s’évertue à dévoiler la conspiration talmudo-maçonnique, cette opposition envers les peuples et nations en se reposant sur des documents permettant de constater l’évolution du mondialisme et surtout l’importance que joue les familles oligarchiques, les sociétés secrètes et leur mystique.
Johan Livernette, nous donne pour terminer, les armes pour une restauration Chrétienne en France et rétablir, en solution, le règne social du Christ.
Qu’est-ce que le fascisme – Maurice Bardèche
Bardèche nous livre, avec une pensée construite sur une vision globale du sujet traité, en moins de 200 pages, un éclairage sur un pan de l’histoire politique du 20ème siècle.
Il y détaille les fascismes passés, leurs réussites, leur erreurs, leurs modes d’action, dans un esprit de synthèse anti académique et anti universitaire.
Il s’attarde sur les fascismes au présent (1961) avec un réel attrait pour l’Egypte de Nasser et des réticences pour Castro.
Il finit par une vision du rêve fasciste.
Il y décrit le fascisme comme une régénération d’un peuple à partir d’un référent souvent a-chrétien. Le Césarisme mussolinien et l’Islam de Nasser.
Il y parle des ennemis : Les usuriers, l’indifférence du capitalisme devant le monde qu’il a créé, les grands propriétaires et le désordre. Il nomme ses principes : honneur, courage, abnégation, justice, ordre, primat de l’intérêt national sur les intérêts privés
Mais son analyse pose la question de la durée du fascisme et, en parlant de José Antonio Primo de Riveira, se demande si le souffle fasciste survivrait à la victoire du fascisme. Car celui ci, en tant que régénération est un mouvement, un souffle, une force, un élan qui se briserait dans la gestion administrative d’un Etat. Les fascismes n’ont pas eu deux générations pour prouver leur durée.
Dans « Sparte et les sudistes » de 1967, il propose une solution pour éterniser ce souffle. Que ce fascisme devienne une religion d’état dont le fondement serait la générosité. Que cette religion ne gouverne pas et soit comme l’âme du pouvoir temporel.
Pour prolonger votre lecture et votre réflexion, vous pouvez consulter les liens suivant :
Bardèche. http://lesenfantsdelazonegrise.hautetfort.com/media/00/02/2007007404.pdf
A lire : « Léon degrelle et l’avenir du Rex » de Robert Brasillach. http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/02/20/Brasillach-Robert-Leon-Degrelle-et-l-avenir-de-Rex
A écouter : Michel Drac sur « La doctrine du fascisme » de Mussolini. https://www.youtube.com/watch?v=bdlycRzUjvw&t=
A écouter : Fascisme et Monarchie de Joseph Merel invité par Serge de Beketch. https://www.youtube.com/watch?v=9Axj0peOiQ0
The culture of critique : Kevin MacDonald
Figure de proue de la dissidence Américaine au même titre que Jared Taylor où E. Mickaël Jones, cet universitaire, grande figure également de l’Alt-Right nous propose un livre détonant, un livre que vous devez avoir eu entre les mains.
Largement critiqué, l’auteur c’est vu attribué le doux nom d’antisémite plusieurs fois par l’ADL (Anti Diffamation League) pour ce même livre.
MacDonald expose à travers, principalement, son champ de prédilection, la psychologie, l’importance de la culture juive sur les mouvements politique, sur la gauche politique, « embourbée » dans sa logique d’antiracisme et d’immigration.
L’auteur démontre preuve à l’appui, que des éminences grises, comme Franz Boas, Stephen Jay Gould, ont pu changer le paysage de la sociologie où de la psychologie, non par leur rigueur scientifique mais par une stratégie de groupe.
Cette stratégie de groupe minoritaire pour diminuer la force de la majorité avec toutes sa perversité.
L’auteur s’oppose par sa vision raciale à E. Mickaël Jones qui lui expose une conception théologique.
Plus d’informations sur le site de l’auteur : https://www.theoccidentalobserver.net/?fbclid=IwAR1TxqIcOvDc5hHUDfbV3v31T1my5ez1N3ImOPZH3HlbCCSJrNRUkMAISrs
L’évolution : une difficulté pour la science, un danger pour la foi – Dominique Tassot
Si,
cent cinquante ans après Darwin, on n’admet plus que l’homme
descende du singe, on continue à penser que l’évolution est à
l’origine du développement de l’univers, que l’homme est un animal
évolué, que création et évolution ne sont pas incompatibles.
En
effet, pourquoi Dieu n’aurait-il pas créé selon l’évolution ? Et,
dans ce cas, l’harmonie supposée des origines ne serait-elle pas
plutôt à venir ? Le progrès observé chez l’individu ne serait-il
pas à attendre de l’espèce elle-même ?
La
théorie de l’évolution s’est imposée dans le milieu scientifique,
économique, politique et, un peu plus tard, dans la pensée
chrétienne. Elle justifie depuis longtemps certains comportements
éthiques et sociaux, entraîne des compromis théologiques et une
vision de Dieu très éloignée de celle de la Bible, ce qui n’est
pas étonnant puisque Darwin est célébré pour avoir produit « la
justification intellectuelle qu’attendaient les athées
».
Aujourd’hui
pourtant, nombre de scientifiques reconnaissent que l’évolution
n’est « ni prouvée ni prouvable ». À leur suite, Dominique
Tassot, ancien élève de l’Ecole des Mines de Paris, montre de façon
claire et rigoureuse que les prétendues « preuves » de l’évolution
sont toutes fallacieuses, et ce pour des raisons strictement
scientifiques… Il permettra ainsi au lecteur soucieux de vérité
de s’affranchir de ce que le biologiste Jean Rostand nommait « un
conte de fées pour grandes personnes », restaurant ainsi l’image de
l’homme dans ses privilèges originels.